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Malfaiteurs du Paris des Merveilles

Auteurs: Pierre Pevel, Irène Korsakissok, Annaïg Le Quellec, Tiphaine Levillain et Bénédicte Vizier

Edition: Bragelonne

Genre: Steampunk, aventure

Parution: 2021

Pages: 349

Description: « Dans ce recueil, vous découvrirez six nouvelles situées dans le monde du Paris des Merveilles. Je suis l’auteur de l’une d’entre elles, les autres étant l’oeuvre de plumes nouvelles ou confirmées qui ont imaginé avec moi l’envers du décor. Car le Paris des Merveilles est aussi celui de fripouilles et de gredins, de voleurs et de malfaiteurs… »

Lire ma chronique du premier tome du Paris des Merveilles

Lire ma chronique du premier recueil de nouvelles

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La trilogie steampunk

Auteur: Paul Di Dilippo

Edition: Bragelonne

Genre: Steampunk

Parution: 2000

Pages: 335

Description: À Londres, la jeune reine Victoria a disparu alors qu’elle s’apprêtait à monter sur le trône. Seule solution pour éviter le scandale : la remplacer provisoirement par une étrange créature mi-femme mi-salamandre qui lui ressemble étrangement. Ailleurs, dans le Massachusetts, le grand savant Agassiz compte bien prouver scientifiquement et définitivement la supériorité de la race blanche. Quant à la poétesse Emily Dickinson, il fallait qu’elle tombe amoureuse de Walt Whitman pour oser s’aventurer dans le royaume des morts, où elle va rencontrer le jeune Allen Ginsberg.

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Contes et récits du Paris des Merveilles

Auteurs: Pierre Pevel, Catherine Loiseau, Benjamin Lupu, Sylvie Poulain, Bénédicte Vizier

Edition: Bragelonne

Genre: Steampunk

Parution: 2019

Pages: 351

Description: Recueil de nouvelles dans l’univers du Paris des Merveilles.

Lire mes chroniques du Paris des Merveilles : tome 1, tome 2, tome 3

Hello à tous !

Je vous présente aujourd’hui une de mes dernières lectures et non des moindres ! En effet, j’ai lu la trilogie du Paris des Merveilles il y a quelques années. Je découvrais alors la plume de Pierre Pevel et en tombai amoureuse. De sa plume mais également de l’univers de ce Paris merveilleux et de ses personnages. Alors il était évident pour moi de prolonger l’expérience avec ces différents récits.

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Engrenages et sortilèges

Auteur: Adrien Tomas

Edition: Rageot

Genre: Steampunk, aventure

Parution: 2019

Pages: 474

Description: Grise et Cyrus sont deux élèves qui vont à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Une bonne nuit, l’apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de justesse à un enlèvement persécutif. Alors qu’ils se détestent entre eux, ils doivent malgré tout fuir ensemble et chercher un refuge dans les Rets, un très sinistre quartier aux mains des voleurs et des assassins. S’ils veulent survivre, les deux adolescents n’ont aucun d’autre choix que de faire alliance…

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Eros Automaton

CVT_Eros-Automaton_9020Auteur: Clémence Godefroy

Édition: Le chat noir

Genre: Steampunk

Parution: 2016

Pages: 282

Description: Quand le Palais des Expositions de Parisore accueille le Salon Galien d’Automatie, c’est toute la capitale qui vit à l’heure des automates, quitte à chambouler quelques destins au passage.
Un attentat en plein concours de modélisation met l’inspecteur Balthazar Bouquet sur la piste d’une mystérieuse organisation pro-humaine alors même que sa sœur Adélaïde devient une célébrité dans le monde de l’automatie. Quant à Agathe Lepique, couturière timide et amie de toujours des Bouquet, elle voit sa vie transformée lorsqu’elle est embauchée dans l’atelier d’Edgar Weyland, un ingénieur de génie aussi énigmatique que séduisant. Son projet: créer la femme parfaite pour jouer le premier rôle dans un opéra romantique…

Hello à tous!

Je vous retrouve aujourd’hui pour une nouvelle chronique littéraire. Celle-ci est un peu particulière car il s’agit d’un livre qui m’a été conseillé et prêté par une amie. Et j’emprunte très peu de livres à des amis en temps normal, je vous assure. Mais il était assez court et était de genre steampunk alors je me suis laissée tenter.

Pour le dire rapidement, j’ai plutôt passé un bon moment avec cette lecture. L’écriture de Clémence Godefroy est simple et fluide. Pas besoin de se torturer les méninges pour comprendre ce qu’il se passe. D’ailleurs j’ai trouvé que le titre était particulièrement bien choisi: Eros Automaton pour de l’amour et des automates, pour le coup on sait dès la couverture où nous allons mettre les pieds. Et d’ailleurs ce livre aborde l’éternelle question maintes fois abordée depuis de nombreuses années et qui ne cessera pas de faire couler de l’encre: les automates peuvent-ils éprouver des sentiments?

Du côté des personnages, je les ai bien apprécié. Il n’y en a pas énormément cependant cela permet de bien les différencier. Je ne me suis pas emmêlée les pinceaux et cela est surement dû au fait que leur personnalité est bien établie. Je les ai trouvé cohérents tout au long de l’histoire par rapport à leur choix et leurs réactions.

Cela étant dit il y a quand même une chose qui m’a dérangé: le contexte spatial. Je ne l’ai pas trouvé bien défini. D’après les noms donnés à certains lieux: Parisore (que l’on peut rapprocher de Paris) ou encore la Brittonie (qui me fait penser à « britannique ») on pourrait croire que cela se passe dans notre monde mais avec quelques changements. Pourtant je n’en suis pas certaine, peut-être qu’il s’agit d’un monde totalement inventé. Cela m’a dérangé de ne pas être fixée. De plus, le contexte politique est effleuré mais pas assez développé à mon goût, j’aurais apprécié davantage de profondeur.

Malgré cela, les différents points de vue sont bien amenés et permettent de faire avancer l’intrigue tranquillement, sans se précipiter. Les romances prennent également leur temps et s’immiscent dans l’intrigue sans problème. J’ai particulièrement aimé l’ambiance d’automatie de l’atelier des couturières. Ainsi que tout le contexte social et médiatique qui apportait un certain enjeu.

En bref ce roman n’est pas un coup de cœur mais j’ai tout de même passé un bon moment. J’avais eu quelques difficultés avec d’autres lectures steampunk traitant d’automates mais celui est, à mon avis, un texte qui permet de nous faire entrer en douceur dans cet univers.

Note: 7/10

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Magies secrètes

magies-secretes-853854-264-432Auteur: Hervé Jubert

Edition: Folio Sf

Genre: Enquête, Steampunk

Parution: 2012

Pages: 300

Description: L’empereur Obéron règne sur la cité de Sequana. Le tyran veut faire disparaître toute magie, c’est pourquoi il persécute les êtres féeriques. Certains parviennent à trouver refuge dans l’hôtel de Georges Beauregard, l’ingénieur-mage qui travaille officiellement pour le Pouvoir.
L’agent de l’ombre se voit confier une mission par le Ministre des affaires étranges. Depuis quelques temps, des sorts s’abattent sur les proches de l’empereur. On soupçonne le Visage, une entité maléfique qu’il a jadis affrontée. Profitant du désordre, les habitants féeriques répandent la terreur. Miroirs maléfiques, jouets magiques qui se transforment en machines de cauchemars, personne n’est à l’abri. Beauregard est directement concerné car il est le fils d’une fée et d’un mortel. L’ingénieur-mage devra choisir son camp…
Une écriture talentueuse, exigeante et généreuse, solidement documentée. Une fresque pleine de furie, de merveille et de magie.

Hello à tous!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous donner mon avis sur Magies secrètes. Un roman, premier tome d’une trilogie, qui réunissait absolument tous les éléments pour que ça me plaise. Une très jolie couverture, un auteur que je connaissais déjà et dont la saga MONSTRE fut un coup de cœur, récompensé au Grand Prix de l’imaginaire, un des « joyaux du steampunk » « digne d’un Sherlock Holmes » nous annonce la quatrième de couverture. TOUT, je vous dis. Autant vous dire que l’on m’a vendu du rêve absolu et malgré tout cela… j’étais plutôt en plein cauchemar.

Cette lecture ne m’a pas fait passer un bon moment et je le regrette vraiment tant j’étais persuadée que j’allais aimer. Et je ne peux même pas dire que j’en attendais trop et que je n’en ai pas eu assez. En fait, ce roman et moi-même ne nous sommes pas une seule fois croisés. J’ai d’ailleurs bien failli l’abandonner à mi-parcours tant je ne comprenais rien mais j’ai voulu tenir même si j’ai lu la seconde moitié en diagonale. Sauf que vous vous doutez bien qu’à peine comprendre le début + lire la suite en diagonale = incompréhension totale!

D’autant que nous sommes plongés dans une enquête qui n’a eu, pour moi, ni queue ni tête. J’ai failli abandonner car je n’arrivais pas à saisir les liens entre les différents événements. Donc autant vous dire qu’il ne faut pas me demander ce qu’il s’est passé dans cette histoire car je ne saurais pas vraiment vous dire…

Il y a également un autre soucis dans ce roman: les notes de bas de page. Je comprends aisément quand elles sont présentes dans des documentaires ou même dans des fictions historiques par exemple. Et dans ce second cas, une ou deux lignes sont souvent suffisantes. Ici, nous avons des paragraphes entiers prenant parfois le quart de la page pour développer certains points souvent superflus voire inutiles. Ils sont là pour étoffer l’univers, cependant il y a déjà énormément d’informations à saisir dans le texte principal donc si en plus de cela il y a des dizaines d’informations dans les notes de bas de pages, c’est trop! Il y a un vrai problème de surplus d’information. D’ailleurs à la fin, je ne les lisais presque plus du tout. Je n’ai vraiment pas compris pourquoi l’auteur n’avait pas travaillé ces informations dans le texte principal.

Vous l’aurez compris je ne vous parlerais pas du scénario ou des personnages car je ne les ai pas assez saisis pour vous en parler. Je n’ai vraiment pas compris ce texte qui m’a semblé bien trop décousu. Et je tiens à dire qu’il a reçu le Grand Prix de l’imaginaire en catégorie jeunesse… j’en suis encore à me demander comment cela peut être possible.

Je pense que vous avez saisi donc je ne vais pas m’attarder plus longtemps. Je suis soulagée d’avoir fini cette lecture car je vais pouvoir en entamer une nouvelle. Cela ne remet absolument pas en cause le talent d’Hervé Jubert qui m’avait charmé avec son autre saga mais voilà, ça ne fonctionne pas à tous les coups.

Note: 3/10

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Une aventure de Lucifer Box, T1: Le Club Vesuvius

61oYb629csL._SX195_Auteur: Mark Gatiss

Edition: Bragelonne

Genre: Steampunk, aventure

Parution: 2018

Pages: 297

Description: Une immersion étourdissante dans le monde fascinant de la haute société edwardienne – et de ses bas-fonds. Plongez dans cette aventure de Lucifer Box, portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon… et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté. Où il découvre qui s’amuse à assassiner les meilleurs scientifiques du royaume – tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un œillet blanc à sa boutonnière.

Hello à tous!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’une de mes dernières lectures. J’aime découvrir d’autres plumes steampunk pour me détacher un peu de Gail Carriger (que j’aime énormément par ailleurs) mais cela me permet de découvrir d’autres styles.

Je suis cependant un peu mitigée quant à ce roman. Cela avait pourtant bien commencé. Personnellement j’adore quand le narrateur du livre s’adresse directement aux lecteurs (comme ça a pu être le cas chez Pierre Pevel) et c’est le cas ici. Sur ce point j’ai apprécié. Le personnage de Lucifer est complètement impertinent, décadent et sulfureux. Pour le dire d’une autre manière… c’est un beau salaud! Mais c’est surement pour cela qu’on l’aime.

Ce qui m’a un peu moins plus en revanche est l’enquête qui est menée dans le roman. Je l’ai trouvée assez compliquée à suivre. J’essayais à chaque fin de cession de lecture de me résumer les différentes actions et révélations afin de ne pas perdre le fil. Sachant que certaines chose semblaient vraiment n’avoir aucun lien entre elles alors difficile de ne pas se sentir perdue. Et j’avoue qu’à mi-lecture j’ai eu un peu de mal à me motiver à me replonger dans le roman, si bien que je me suis mis à lire un livre plus simple en parallèle pour les moments où je ne me sentais pas le courage de me plonger dans celui-ci.

Je ne pense pas lire le deuxième tome car celui-ci se déroule 20ans plus tard. Donc je pense que ce tome se suffit à lui-même et que chacun des tomes peut se lire indépendamment.

Donc pour résumer, une plume sympa, un personnage peu orthodoxe mais une enquête trop tortueuse pour moi. Je suis cependant contente de l’avoir découvert.

Note: 6/10

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Le protocole de la crème anglaise, T2: Imprudence

51JmTF9tNxL._SX195_Auteur: Gail Carriger

Edition: Le livre de poche

Genre: Steampunk, aventure

Parution: 2017

Pages: 565

Description: Rue et son équipage sont de retour d’Inde et sont prêts à exposer leurs découvertes pour l’avenir la science. Cependant, en Angleterre, c’est la confusion : les vampires sont irrités, les loups garous sont énervés et la Reine Victoria ne sait pas quoi faire pour rétablir l’ordre. Il en est de même pour les proches de Rue. Néanmoins, elle commence à comprendre ce qui se passe.

Hello à tous!

Lire la chronique du tome 1 du Pensionnat de Mlle GéraldineProtectorat de l’ombrelleProtocole de la crème anglaise.

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du deuxième tome du Protocole de la crème anglaise, onzième livre que je lis dans l’univers de Gail Carriger! Si vous ne connaissez toujours pas cet univers et l’amour que je lui porte, je vous renvoie à mes précédentes chroniques.

J’ai bien apprécié ce tome. L’histoire se déroule presque exclusivement à bord de La Coccinelle à la crème. Le petit plus par rapport au premier opus est la véritable apparition des personnages du protectorat, notamment Alexia, Maccon et Akeldama. Il y a eu une véritable évolution de ces personnages que nous observons à travers les yeux de Rue.

Ce qui est déstabilisant dans cet opus, c’est que nous savons que les personnages sont menacés mais pendant presque tout le roman, nous ne savons pas précisément par qui et pourquoi. Cependant il faut dire qu’ils ont des tas de raisons de s’attirer des ennuis! Les personnages de cette nouvelle génération sont vraiment délicieux tous autant qu’ils sont. Et ils sont également très surprenants! J’aime la manière dont l’auteure joue avec leurs sentiments, leurs liens, tout parait très réaliste mais aussi très amusant grâce à cette plume unique et décalée qui n’a pas perdu de son piquant! Je note un peu plus particulièrement le développement de la relation Rue/Quesnel.

Gail Carriger nous livre vraiment ici un récit d’aventures en dirigeable. Nous retournons en Egypte après un rapide saut à Londres. L’équipage de la Coccinelle grandit et se construit au fur et à mesure du voyage.

J’ai un peu de mal à qualifier ces sagas qui ont une place assez particulière pour moi. Hormis pour un ou deux tomes en particulier, je n’ai pas de réel « coup de cœur » à proprement parlé. Pourtant… j’aime cette saga d’une manière particulière. Je ne les lis pas d’affilé, j’aime attendre quelques mois avant de me replonger dans cet univers. C’est une manière de faire durer le plaisir et d’apprécier encore davantage les retrouvailles avec ces personnages, cette plume, ce monde. Comme une part de gâteau au chocolat que l’on ne mange pas trop vite afin de faire durer le plaisir mais dont la saveur nous fait fondre à chaque bouché. J’ai pensé appeler ça une « lecture confort » ou « lecture de plaisance ». Mais ce qui est certain c’est que je pourrais m’y replonger indéfiniment pour retrouver d’anciens et de nouveaux personnages avec le même plaisir à chaque fois.

En bref, c’est sans surprise que j’ai apprécié ma lecture. Et pour la toute première fois je vais devoir attendre la sortie du prochain. En effet, le troisième tome n’est pas encore sorti en France, hélas.

Note: 8.5/10

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Le protocole de la crème anglaise, T1: Prudence

le-protocole-de-la-creme-anglaise,-tome-1---prudence-837628-264-432Auteur: Gail Carriger

Edition: Le livre de poche

Genre: Steampunk, aventure

Parution: 2016

Pages: 538

Description: Dans une Angleterre victorienne fortement steampunk, Lady Prudence Alessandra Maccon Akeldama est l’unique métanaturelle au monde, capable de voler les pouvoirs de n’importe quelle créature surnaturelle par un simple contact. Son père adoptif, le vampire Lord Akeldama, lui offre un de ces dirigeables dont elle est si friande en lui confiant une mission: se rendre en Inde pour en rapporter une nouvelle variété de thé. Rue sera assistée par son amie d’enfance l’Honorable Primrose Tunstell, très à cheval sur le respect des convenances, mais aussi – à son grand dam – par le professeur Percy Tunstell, frère jumeau de la précédente, et Quesnel Lefoux, ingénieur de génie doublé d’un séducteur fort arrogant. Le voyage ne s’annonce pas de tout repos!

Aujourd’hui je vous retrouve pour la chronique du dernier livre que j’ai lu pour le Pumpkin Autumn Challenge. Vous pourrez d’ailleurs retrouver très bientôt le bilan complet!

Le protocole de la crème anglaise fait suite à la saga du Protectorat de l’ombrelle que j’ai beaucoup aimé. Faites attentions car certaines choses dans cette chronique pourront peut-être vous spoiler si vous n’avez pas lu la saga.

C’est donc avec grand plaisir que j’ai pu me replonger dans l’univers de Gail Carriger qui est, pour moi, un incontournable de la littérature steampunk. Il a fallu cependant un petit temps d’adaptation car l’histoire se déroule environ une quinzaine d’années après la fin du dernier tome du protectorat. Nous suivons donc Rue et non plus Alessandra. Le rapport avec les personnages que nous connaissons est donc très différent, parfois avec des surnoms différents également. De plus, Rue a un caractère assez particulier qu’il nous faut apprivoiser.

C’est un vrai plaisir de retrouver d’anciens personnages bien qu’ils soient peu présents dans ce tome. Nous apprenons ce qu’ils sont devenus! Pour autant un certain nombre de nouveaux personnages apparaissent, en général les enfants des personnages que nous connaissons. Sans surprise j’ai adoré le beau Quesnel que nous avons connu enfant dans le protectorat. C’est à présent un bel homme qui aime flirter!

Niveau scénario je dirais qu’il n’y a rien de totalement novateur mais la recette marche toujours autant: des créatures surnaturelles, un voyage, un enjeu. Tous les ingrédients pour réussir un récit d’aventures avec l’humour de Carriger, bien que j’ai pu noter quelques longueurs. Notons également que dans cet opus de nouvelles créatures apparaissent! Et je rajouterai que j’ai particulièrement aimé le voyage à bord de La coccinelle à la crème.

En bref, c’est un univers toujours aussi plaisant à découvrir et redécouvrir. De nouveaux personnages que l’on adore et la promesse d’une plus grande intervention des anciens dans le deuxième tome qu’il me tarde de découvrir!

Note: 8/10

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Confessions d’un automate mangeur d’opium

61fE1hCKmBL._SX195_Auteurs: Fabrice Colin et Mathieu Gaborit

Edition: Bragelonne

Genre: Steampunk

Parution: 2018 (cette édition)

Pages: 408

Description: Paris, 1889…
L’industrie, portée par la force de l’Éther, a révolutionné le monde. Le ciel bourdonne de machines volantes, les automates sont partout qui agissent au service des hommes, hommes qui communiquent entre eux par téléchromos d’un continent à un autre.

Dans cette ville moderne où s’ouvre une éblouissante Exposition Universelle, une jeune comédienne, Margo, aidée de son frère psychiatre, enquête sur la mort mystérieuse de sa meilleure amie et d’un singulier personnage créateur de robots…

Me revoilà avec une nouvelle lecture steampunk! Il me tardait de savoir si j’allais enfin pouvoir apprécier un roman de ce genre qui ne soit pas écrit par Gail Carriger… C’est aujourd’hui chose faite!

Nous sommes ici plongés en plein cœur de l’exposition universelle parisienne de 1889. Les auteurs ont choisi d’approfondir le thème de l’éther et je dois dire qu’ils s’en sortent à merveille. J’ai ressenti tous le travail de réflexion à propos de cette entité afin que l’histoire soit cohérente. Mais les personnages étant eux-mêmes dans la découverte de l’éther, nous comprenons les choses en même temps qu’eux.

Le roman est formé de deux points de vue, celui de Théo et de Margo. Un frère et une sœur donc j’ai beaucoup aimé la relation. Ils s’aiment énormément, se taquinent et se protègent du mieux possible. J’ai apprécié que le personnage féminin ne soit pas potiche et j’ai encore plus apprécié l’allusion à son orientation sexuelle bien qu’il n’y ait pas de romance à proprement parlé dans ce roman pour l’un ou l’autre des personnages. Cela ne m’a pas dérangé car finalement c’est le lien fraternel qui prime.

Parlons désormais de l’univers: j’ai adoré. Les descriptions sont bien rédigées, j’ai réussi à m’imaginer Paris et tout était décrit avec cohérence. En plus de l’éther, l’originalité vient de l’automate. Il était temps que j’en parle étant donné le titre du livre! Étrangement, bien que l’histoire se déroule fin XIXè, des questions très modernes y sont posées. Notamment le rapport entre l’homme et la machine ou même le transfert de l’âme un peu comme dans le film Chappie.

Tout cela est porté par une plume à quatre mains. Les auteurs ont du très bien s’entendre car il n’y a vraiment aucune discordance dans le style. L’écriture est fluide et prenante. Nous avons vraiment envie de connaitre la suite de l’histoire et de nous plonger dans cet univers si bien dessiné.

En bref amateur ou simple curieux de l’univers steampunk, je vous conseille ce roman mêlant univers futuriste et enquête policière.

Note: 8.5/10